NORT-SUR-ERDRE (44) 07.09.1987 « JOE LE TAXI »

Résumé
Récit d'observation par un enfant d'un disque lumineux orange avec enregistrement d'un bruit.
Description
Le soir du 7 septembre 1987, l'ainé de deux enfants d'une famille d'agriculteurs, âgé de 10 ans se couche, écoute une cassette sur son appareil radio cassette, et se sentant fatigué, arrête l’appareil et s’endort. Vers 5 heures du matin il est réveillé par un bruit : l'enfant distingue alors une lumière à travers les volets. Il se lève, prend son appareil radio cassette et le met en route pour enregistrer le bruit en même temps qu’il observe un disque lumineux orange avec une lumière clignotante. L’enregistrement dure une vingtaine de secondes et le phénomène lumineux disparaît peu après.
Lors de l'intervention du GEPAN, plusieurs reconstitutions sont effectuées sans qu’aucune ne soit vraiment concluante.
Des prélèvements des échantillons de feuillage des bouleaux où est apparu la lumière, sont effectués. Le GEPAN prend également en charge la cassette originale aux fins d'expertise.
L'analyse de la cassette s'est attachée à déterminer comment le bruit avait été enregistré avant d'essayer de l'identifier. L'expertise, menée avec un appareil identique à celui utilisé par l'enfant a montré sans ambiguïté qu' il s'agit d'un enregistrement réalisé en interne de l'appareil et non via son microphone. Le bruit n'a donc rien à voir avec le phénomène lumineux observé mais provient de bruit de réception interne, peut être en ondes courtes mais dont l'identification ne présente plus aucun intérêt pour l'enquête du GEPAN. Il s'agit donc au mieux d'une mauvaise manipulation, au pire d'une supercherie.
L'analyse biochimique des feuilles de bouleaux a été réalisée et donne des résultats mitigés, l'un des échantillons présentant pour certaines de ses caractéristiques un écart par rapport aux autres qui pourraient éventuellement s'expliquer par un stress thermique ou lumineux alors qu'aucune détérioration n'apparait sur le feuillage. Ces résultats ne sont pas vraiment probants, les analyses n'étant pas entièrement cohérentes en fonction des paramètres recherchés.
Le témoin, pré-adolescent à l'époque des faits, a admis plus tard qu'il avait imaginé cet évènement pour attirer l'attention de ses parents sur lui, à une période difficile de sa vie d'enfant. Par la suite, pris dans l'engrenage des évènements, il n'a pas pu faire marche arrière.
Ce cas classé initialement en catégorie D, est reclassé en A : cas d'observation parfaitement expliqué.