BEZIERS (34) 21.06.1997

Résumé
Très longue observation d'un PAN ovoide et silencieux survolant à basse altitude une voiture ; témoignage indirect : manque d'information.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque en cas de type « D » et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen. Celui-ci n'a pas pour but de diminuer ou augmenter telle ou telle catégorie de classement mais d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification explicité dans une note d'enquête. Ce cas d'observation fait partie de ces cas réexaminés.
Le 23 juin 2007, un habitant de BEZIERS (34) rapporte à la gendarmerie que son fils et sa belle-fille ont observé longuement un PAN dans la nuit du 21 juin 1997 vers minuit.
Circulant sur la N609 à partir de Béziers l'automobiliste et sa passagère ont observé durant 45 minutes un engin de forme ovoïde plat ; des lumières blanches non lumineuses rayonnent de l'appareil. Durant tout le trajet le PAN s'est positionné au-dessus du véhicule qu'il semblait suivre. D'après la passagère le PAN apparaissait et disparaissait régulièrement. Les témoins n'ont entendu aucun bruit particulier. Le PAN se trouvait à environ 50 mètres du sol. Aucun autre témoignage n'a été recueilli sur ce phénomène.
Les investigations menées par la gendarmerie n'ont pas permis d'identifier un aéronef pouvant correspondre à cette observation. De plus les deux témoins directs, résidant dans les Alpes de Haute Provence (04), n’ont pu être entendus car ils avaient rejoint leur domicile au moment de l’enquête.
Dans la mesure où les deux témoins n’ont pu être entendus, il n’existe pas de témoignage direct permettant de réexaminer le cas. Celui-ci n’est rapporté que par une tierce personne, qui n’a rien vu. La consistance de ce cas s’avère donc très faible puisque ce n’est pas un témoignage direct (voir les notes d'enquête).
Par conséquence, dans la classification actuelle du GEIPAN, ce cas est classé comme PAN C, par manque d’information (absence totale de témoignage direct).