BELLE-ISLE-EN-TERRE (22) 01.09.2025

Résumé
Observation dans le ciel nocturne dégagé d'un objet lumineux sphérique qui grossit et disparait très rapidement à l'horizon est : observation probable d'un « flare » de satellite (éclat sur satellite brièvement éclairé par le Soleil).
Description

Le 1er septembre 2025, à 04h50, le témoin, dans son jardin, observe dans le ciel dégagé et étoilé, vers l'est, un phénomène aérien non identifié (PAN) très lumineux, de forme sphérique et de couleur blanche.L'objet semble grossir avant de disparaître après environ 2 minutes 20 secondes, toujours en direction est, mais à une élévation plus basse. 

Le cas est de consistance* moyenne, avec un unique témoin et sans photo ou vidéo du PAN.
*Selon les critères du GEIPAN, la consistance est la quantité d'informations considérées comme fiables et objectivées, recueillies pour un témoignage.
L'étrangeté est formée pour le témoin par la forte luminosité du PAN et sa disparition rapide. 

Une demande de restitution radar a été effectuée auprès du Centre Air de Planification et de Conduite des Opérations de Défense Aérienne (CAPCODA) le 15 septembre 2025, la réponse a été fournie le 16 septembre. Aucune trace radar ne correspond à l'observation, à savoir dans le secteur est par rapport au témoin.
L'hypothèse de l'observation d'un « flare » de satellite a été étudiée (éclat sur satellite brièvement éclairé par le Soleil). Elle est corroborée par les éléments suivants :
- forme sphérique, couleur blanche et forte luminosité totalement compatibles avec un tel flare,
- durée d'observation de 2mn20 : l'augmentation de la luminosité d'un flare peut être progressive, culminer en un maximum avant de soudainement diminuer jusqu'à disparaître,
- le Centre Opérationnel de la Surveillance de l'Espace (COSE) a été sollicité sur ce dossier afin de fournir les tracés de satellites pouvant se trouver dans le ciel aux azimuts et élévation concernés autour de 04h50. Deux satellites Starlink étaient bien présents exactement à ces horaires et à cet endroit avec une visibilité finale correspondante, et une trajectoire, vue depuis le témoin, descendante vers l'horizon, conforme à son observation (annexe 1). Il est toutefois impossible de déterminer lequel des deux a pu produire ce flare, au vu de leur proximité spatiale et temporelle. 

Le GEIPAN classe le cas en « B » : observation probable d'un « flare » de satellite (éclat sur satellite brièvement éclairé par le Soleil).