BERCK (62) 07.10.2010

Résumé
Observation du déplacement silencieux et rapide d'un immense triangle délimité par des lumières blanches sur chaque angle : non exploitable par manque d'informations fiables.
Description
Témoignage récent (17/03/2019) d'une observation ancienne : le 7 octobre 2010 à 22h45 le témoin, sur une plage avec un ami, voit soudain un immense triangle délimité par des lumières blanches sur chaque angle dans le ciel nuageux. Le PAN apparaît à l'horizon en direction de la mer (vers l'Ouest) et se dirige vers les témoins, les survolant sans bruit. Les témoins surpris n'ont pas le réflexe de le photographier ou de le filmer ; l'observation dure peu de temps et le PAN continue sa route vers les terres. Le témoin le perd de vue. Un seul témoignage sera recueilli.
D’étrangeté forte et de consistance plutôt faible (deux témoins, mais témoignage unique et tardif), ce cas s’avère manquer de données précises et faibles (voir le compte rendu d'enquête).
Il est à noter que la date d’observation, d’abord imprécise, a pu être retrouvée avec une grande marge de confiance grâce aux éléments fournis par le témoin. Cependant, et bien que le cas présente une forte étrangeté, il est également à noter que le témoignage tardif rend toute vérification impossible, notamment au niveau du trafic aérien au niveau de l’aérodrome de Berck-sur-Mer (62), dans la mesure où certains éléments de l’observation évoquent une méprise avec un avion de tourisme en phase d’atterrissage. Il est également impossible de vérifier dans quelles mesures le témoin a pu être influencé lors de son témoignage, puisque durant le très long laps de temps entre l’observation et l’envoi du témoignage, le témoin a souvent discuté du sujet avec le second témoin et qu’il a fait de nombreuses recherches sur internet, comparant son observation à des cas de PAN célèbres, tels que Phoenix (Arizona) et Golfech (82).
Il paraît étonnant qu’aucun autre témoin n’ait vu le PAN, survolant une agglomération peuplée, alors qu’il était très lumineux et immense en taille angulaire.
Dans la méthodologie GEIPAN, une forte étrangeté nécessite une consistance élevée pour pouvoir effectuer le classement.
Le GEIPAN classe ce cas en C, non exploitable par manque d'informations fiables.